Colmar : l'industrie et le vin recrutent des cadres

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Territoires
Publié le mercredi 11 avril 2018
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Son économie repose beaucoup sur les commerces, le tourisme et la viticulture. Mais au-delà des images de cartes postales, on trouve aussi à Colmar une industrie pourvoyeuse d’emplois hautement qualifiés.

La réputation touristique internationale de Colmar est en grande partie fondée sur le patrimoine architectural de son centre historique, agrémenté de nombreux commerces et restaurants qui en font l’une des villes les plus typiques d’Alsace. Pour ses habitants, la préfecture du Haut-Rhin offre également beaucoup d’atouts avec tous les services disponibles, et une qualité de vie appréciable.

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De grands acteurs industriels

Sur le plan économique, et cela se sait moins, Colmar est également une ville industrielle, avec trois grands groupes qui représentent à eux seuls plus de 3 000 emplois : Liebherr-Mining Equipment, Ricoh Industrie France et The Tymken Company. Pour son établissement alsacien, par exemple, Liebherr profite de carnets de commandes bien remplis pour 2018 et 2019 et publie régulièrement des offres d’emplois cadres. Fabrice Buzon, dirigeant associé du Cabinet Walter, confirme être régulièrement sollicité par ces acteurs industriels, aussi bien dans la mécanique, l’automobile que la pharmacologie et la santé, mais également par différentes PME/PMI de la région, entraînées par le dynamisme actuel de l’écosystème. « Les voyants sont au vert, mais cela se traduit aussi par des tensions dans les recrutements. Nous manquons en effet de candidats dans le développement électronique, les automatismes industriels, les systèmes d’information, le digital, la supply chain, etc. Cela concerne des profils d’ingénieurs mais aussi d’ingénieurs technico-commerciaux, de cadres du commerce, de la vente ou du management. » Fabrice Buzon constate aussi une évolution du secteur des services, notamment les services à la personne : « Nous accompagnons de nombreux cadres de l’industrie qui, dans une perspective moins cloisonnée qu’avant, veulent voir autre chose. Nous travaillons beaucoup sur les concepts d’humanisation, d’entreprise libérée, de valeurs et de savoir-être, avec une dimension de transversalité et d’ouverture de plus en plus recherchées. »

Une viticulture de pointe

En élargissant le point de vue au Pays de Colmar (plus de 200 000 habitants sur 93 communes), d’autres images surviennent, dont celles des vignobles alsaciens et de leurs traditions, qui riment aussi avec innovation : accompagnant la mise en œuvre de nouvelles technologies par les producteurs locaux, le Biopôle (lire encadré ci-dessous) regroupe un ensemble d’entreprises et de départements de recherche. Dans ce secteur également, Fabrice Buzon constate des besoins en cadres : « La viticulture est en pleine restructuration, avec de grands groupes comme Wolfberger qui tendent vers davantage d’exportations et une massification de la production. »

Biopôle : agronomie et biotechnologies

Coordonné et animé par l’association Alsace Vitae, et développé sous l’impulsion du Grand Pays de Colmar, le Biopôle regroupe des entreprises et des départements de recherche universitaire autour des thèmes de l’agronomie, de la viticulture et de l’agro-écologie. Ce pôle d’excellence, amené à être encore étendu, compte pour l’instant seize structures sur son site, dont l’INRA, l’Université de Haute-Alsace, le Centre régional d’innovation et de transfert de technologie dans la recherche et l’innovation (CRITT RITTMA), l’Institut français de la vigne et du vin (IFV), l’Institut du végétal (ARVALIS), le Comité interprofessionnel des vins d’Alsace (CIVA), etc. Ensemble, ces instituts de recherche, ces universités et ces entreprises collaborent pour fournir des solutions techniques pour une viticulture durable.